Le Secrétaire Général de L'Organisation Arabe des Droits de l'Homme préconise la Gouvernance Efficace

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Alexandrie— Le Forum du Dialogue affilié à la BA a organisé le samedi 23 juin 2007, la conférence « Les Droits De l'Homme Entre l'Etat Et La Société », donnée par M. Mohamed Faek, secrétaire général de L'Organisation Arabe des Droits de l'Homme et ex-ministre de l'Information et animée par Dr Nabil Helmy, professeur de droit international et doyen de la Faculté de Droit, Université de Zagazig.

Au début de son allocution, Mohamed Faek a exprimé son plaisir d'être ici présent à la Bibliotheca Alexandrina, qu'il a décrit comme motrice du progrès dans la région et le monde entier.

Faek a commence son discours par donner un aperçu historique des droits de l'Homme, qui étaient depuis toujours une matière de réflexion et de recherche aux philosophes et une source de conflits avec le pouvoir. Faek a affirmé que le "Pacte Social" stipule deux droits dont la Liberté et la Justice; et deux concepts dont la légitimité du pouvoir de l'Etat doit s'inspirer de la volonté et du consentement de la société, et la législation, et non la force, doit être à la base de toute société politique.

Il a ajouté que l'idée des droits est conçue en premier lieu pour lutter contre la tyrannie, et le pouvoir absolu des autorités. L'occident a été le premier à inventer l'expression « Droits de l'Homme » et non le premier à avoir le concept en se référant à la contribution des arabes et des musulmans dans ce domaine. Faek a expliqué que depuis la première déclaration universelle des droits de l'Homme en 1948, les droits n'ont cessé de gagner d'importance au niveau international. .

En ce qui concerne le rapport entre l'Etat et la société, Faek a souligné qu'on ne peut pas ignorer le concept de la démocratie. Les Nation Unies a formé un comité qui a pour mission de définir le concept de la démocratie, or, la démocratie est indéfinissable, pourtant, il existe certains critères sur lesquels prend appui un Etat démocratique. En 2000, Kofi Anan, Secrétaire Général des ONU, a déclaré que la démocratie compte un des droits de l'Homme, qui ne peut pas être pratiqué sen absence des autres droits.

Ensuite, Faek s'est exprimé sur le rapport entre le développement et les droits de l'Homme. Il a souligné que l'Etat doit offrir un niveau de vie suffisant pour assurer la santé et le bien-être à ces citoyens notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement et l'emploi. L'échec de l'Etat d'offrir ces droits est considéré une violation aux droits de l'Homme.

Faek a affirmé que les mécanismes du marché doivent être limités et contrôlés. Maintenant, la privatisation s'est répandue même au rapport de la sécurité comme dans quelques pays africains, qui recourent aux agences de sécurité et de gardiennage étrangères. De même, la privatisation a atteint les guerres. Il a ajouté qu'un Etat Puissant ne devait pas être un Etat d'individus ou des bénéficiaires, mais doit être un Etat Institutionnel qui respecte les droits de l'homme. Selon Faek, les droits de l'Homme souffrent au niveau international d'une double norme. Ce que les Palestiniens font est considéré comme un acte de terrorisme, alors que celui de Israéliens, comme une autodéfense, etc.

Faek a conclu son discours en soulignant l'importance de la gouvernance efficace, qui accepte la diversité et respecte l'autre, dans le cadre d'une unité nationale. Il a également insisté sur le respect de toutes les conventions internationales concernées par les droits de l'Homme


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