Le Caractère Egyptien, en Séminaire à la BA

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Alexandrie— Le Forum de Dialogue affilié à la BA a tenu le samedi 8 décembre 2007 un séminaire intitulé « Le Caractère Egyptien et le Folklore ». Dr Ahmed Morsi, professeur de la Littérature Folklorique, Faculté des Arts, Université du Caire, et ancien président de Dar El-Kotob, a donné le séminaire qui a été présidé par Dr Mohamed Zakaria Anani.

Au début de son discours, Dr Morsi a expliqué que le terme anglo-saxon Folklore a été longtemps traduit en arabe Fenoun Chaabeya. Or ce terme Fenoun Chaabeya (littéralement arts populaires) réfère uniquement, pour les Egyptiens, aux danses et aux chants. Alors que l’Académie de la Langue Arabe a traduit le terme « folklore » en arabe « patrimoine populaire », puisque le terme patrimoine réfère à ce qui est hérité du passé influençant le présent et continuant au futur.

Dr Ahmed Morsi a affirmé que le patrimoine populaire exprime et reflète une vision et une position collective et non individuelle. Il consiste des arts, des normes, des croyances dont s’approprie un certain groupe d’individus pour s’exprimer. Malheureusement certaines personnes considèrent tous ce qui est « populaire » est trivial et insignifiant, or plusieurs des chansons populaires reflètent des sens nobles.

Il a souligné que le caractère est le fruit de la réalité matérielle de la personne et son entourage et son contexte social. Dr Morsi a fait appel à étudier le caractère Egyptien, étant un caractère unique, prenant en considération l’historique du pays.

Dr Morsi a mentionné que la relation qui lie un frère et une sœur est très unique dans le patrimoine égyptien, et que la femme était l’égale de l’homme dans la civilisation égyptienne ancienne, ce que le prouve l’égalité dans les statuettes pharaoniques. A la fin du séminaire, il a insisté sur les traits uniques du caractère égyptien.


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