Lors d’une Conférence de la BA : Des Versets du Coran ont été traduit durant la vie du Prophète, les Traductions des Arabes sont apparues Huit Siècles après celles des Orientalistes

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Alexandrie— Dr Ahmed Zaki Hammad, Professeur à la Faculté des Langues et de la Traduction, à l’Université d’Al-Azhar, a donné le Lundi 28 juillet 2008, intitulée « Traduction des Sens du Coran : Principes et Règles ». La Conférence s’inscrit dans le cadre de la Saison Culturelle organisée par le Centre des Manuscrits.

Dr Hammad a débuté sa conférence par partager son expérience avec l’audience et les années qu’il a passés en Occident. Il a affirmé qu’il croit que la civilisation occidentale possède beaucoup d’aspects communs avec l’Orient, qui doivent nous aider a surmonter tous les désaccords. Ce ne peut être réalisé que quand tous les partis se débarrassent de trois vices : l’orgueil, la moquerie, et la rejection des autres civilisations.

Dr Hammad a déclaré que le Coran compte parmi les livres les plus lus dans le monde, et qu’il est un document vif et très important étant un message universel à l’humanité. Il a surpris l’audience quand il a dit que le Coran a été traduit pour la première durant la vie du prophète (paix et bénédictions sur lui), quand ses compagnons se sont réfugiés en Ethiopie pour fuir les persécutions de Quraich et Amr Ibn-Al-As leur a suivi en Ethiopie pour les remmener. Dans la cour du Nagachi, Roi d’Ethiopie, Jaafar Ibn Abi Talib a récité les premières 40 versets de la sourate « Mariam ». Et puisque le roi ne parlait par l’Arabe, le Coran a été traduit pour qu’il le comprenne.

De même, le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a traduit quelques versets coraniques dans vers d’autres langues pour les citer dans les messages qu’il a envoyés aux rois et aux chefs dans les quatre coins du monde. Or, les essais des musulmans à traduire le Coran m ne se sont pas multipliés qu’au début du XXe siècle, notamment en 1905, et se sont menés seulement pour répondre aux mensonges des orientalistes et non pour s’adresser aux non arabophones pour leur expliquer les sens du Coran.

Prof Hammad a donné des exemples concernant l’altération du Coran par le Juif Aharon Ben Shemesh en 1979 quand il a traduit une des versets du Coran expliquant que la Mosquée Al-Aqsa se trouvait à Al-Go’arana, dix miles loin de Mecca ce qui n’est pas vrai, car la Mosquée se située à Jérusalem, Palestine.

Ensuite, il a parlé de son expérience personnelle en traduisant les sens du Coran, racontant que ce qui lui a frappé lors qu’il préparait sa thèse, était l’inexactitude de la plupart des traductions des musulmans.

Ainsi, Hammad a décidé de traduire les sens du Coran. Ses priorités ont été l'intégrité et l'exactitude. Il a voulu que la traduction soit fidèle et exacte sans aucune ambigüité. Il a ajouté qu'il a formé une équipe de travail pour réaliser cette mission dure et glorieuse sous sa direction. Et bien qu'ils ont prévu que la mission ne dépasse pas les cinq ans, elle a pris quinze et la première édition a été publiée aux Etats-Unis seulement l'année dernière.

Il a affirmé que le travail n'est pas terminé en publiant la première édition, car la langue anglaise eest une langue dynamique. C’est une tâche à vie pour que le Coran et ses sens seront accessibles et clairs aux générations futures d'anglophones dans le monde, et à l’Humanité.


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