Conférence de l’InterAcademy Panel à Alexandrie

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Alexandrie — Le thème de la conférence qui a lieu du 1 er au 5 décembre à la Bibliotheca Alexandrina, « l’unité de la science » constitue la raison d’être de l’IAP (InterAcademy Panel).

Selon Bruce Alberts, président de l’US National Academy of Sciences et coprésident de l’IAC : « Le Rapport Inventer un avenir meilleur témoigne de la volonté des Académies d’appliquer aux défis que constituent la pauvreté, la faim, la maladie, les effets de la globalisation et des transformations économiques..., des données scientifiques rigoureuses et des principes irréfutables. Il plaide en faveur d’un effort global de la communauté scientifique pour faire profiter l’ensemble du monde des bénéfices de la science et de la technologie ».

Le Groupe de rédaction de ce Rapport, mis sur pied par l’IAC (InterAcademy Council) sur propositions de l’IAP, a été composé d’experts de 11 pays différents. Il a été présidé par Jacob Palis, de l’Instituto Nacional de Matematica Pura e Aplicada (Brésil) et Ismail Serageldin, Directeur de la Bibliotheca Alexandrina (Egypte).

Goverdhan Mehta, également coprésident de l’IAC et ancien Président de l’lndian National Science Academy, déclare quant à lui que « la culture scientifique et les valeurs qu’elle véhicule sont essentielles si l’on veut doter la communauté humaine de plus de rationalité et la conduire à plus de paix. La science transcende et réunit les cultures nationales. Elle peut affecter positivement les sociétés où elle se développe, y compris celles qui ont été dévastées par la guerre et par les conflits, civils ou économiques ».

L’exemple de l’Inde qui consacre 1,2 % de son PIB à la recherche scientifique (rappelons que les pays industrialisés consacrent entre 1,5 et 3,8 % de leur PIB à la recherche) montre la voie à suivre par tous les pays en développement comme l’Egypte qui pour l’heure n’en consacre que moins de 0,5 %.

La conférence porte essentiellement sur l’unicité profonde de la science et les immenses potentialités d’une collaboration mondiale dans ce domaine.

Rappelons encore les déclarations du groupe de rédaction du Rapport cité plus haut qui se dit " convaincu que toutes les nations, et particulièrement celles en développement, ont besoin d’un niveau de sciences et technologies accru, afin d’améliorer leur capacité à intégrer les technologies nouvelles - comme celles liées aux sciences de la vie - et de les adapter aux besoins locaux. Augmenter la capacité scientifique et technologique des pays en voie de développement est une nécessité et non un luxe ".

Cliquer ici pour visionner le programme.


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