Le Langage Universel de Réseau : accomplissements et défis

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Alexandrie— Premier Atelier International du Traitement de Langue Naturelle : recours au Langage Universel de réseau, organisé par la BA et les Nations Unies, a été tenu à la BA, du 4 au 7 mai 2007.

Plusieurs recommandations ont été élaborées lors de l'atelier concernant le traitement du langage naturel, dont la signature des accords entre les différents centres, y compris le centre d'Ibrahim Chehata à la BA, ainsi que la coopération entre les centres qui devraient échanger entre eux les outils protégeant la propriété culturelle.

Le projet est soutenu par les Nations Unies à travers la Fondation du Langage Numérique Universel de Réseau (UNDL). Les Nations Unies ont pris l'initiative de mettre en place une infrastructure multilingue pour aider à surmonter les barrières linguistiques entre les peuples, promouvoir le dialogue entre les civilisations et surmonter le fossé numérique.

En ce qui concerne le projet, D. Magdy Nagi, chef du Secteur des Technologies de l'Information et de la Communication, a expliqué que l'UNL est une langue artificielle d'ordinateurs qui substitue les fonctions de la langue naturelle dans la communication entre les hommes facilitant davantage la transmission du savoir. L'ONU a adopté le projet de UNL : elle a fondé une organisation indépendante visant à développer et diriger ce projet, y compris les six langues de l'ONU, et dix autres langues pratiquées dans le monde, pour y inclure plus tard toutes les langues. Le projet sera une révolution dans le domaine de la communication et la technologie moderne.

Concernant les caractéristiques de cette nouvelle langue, Dr Nagi a affirmé que l'UNL est une langue universelle représentant le contenu linguistique international, une langue pour des ordinateurs libérée de toute ambiguïté linguistique. Il a déclaré que la BA a conclu un partenariat avec l'UNDL en juillet 2004, stipulant que la BA accueillera dans ses locaux le Centre Arabe de l'UNL d'Ibrahim Chihata (ISAUC), et que le Fonds Arabe pour le Développement Economique et Social (AFESD) financera le Centre.

Dr Nagi a dit que le Centre de l'ISAUC renferme plus de 50 millions termes analysés et structurés qui extraits des différents types de documents compilés par vingt spécialistes en langue arabe et en langue universelle en réseau. En outre, le centre crée des logiciels de traduction de et vers l'arabe.

Il a précisé que le projet fait face à de nombreux obstacles ­ semblables à ceux qu'affronte la traduction ­ dont l'apparition de nouveaux termes et de nouvelles structures linguistiques dans la terminologie de la langue. De même, la mise d'un mot en « duel » (forme grammaticale utilisée pour désigner seulement 2 articles) qui n'existe pas dans beaucoup d'autres langues, consiste un des problèmes de la traduction vers l'arabe. La vérification de la grammaire représente un autre obstacle, or dans certains cas un traducteur pourrait reformuler la phrase, sans changer le sens de l'auteur. Selon Dr Nagi, la structure linguistique et la clarté de la phrase sont les obstacles le plus difficiles à surmonter surtout si le texte originel lui-même contient des fautes grammaticales.

Dr Magdy Nagi a annoncé que l'ISAUC mène un projet pilote visant à traduire trois documents de l'encyclopédie des systèmes (EOLSS), chaque document contient 40 pages. Ensuite, sera effectuée une analyse de tous les problèmes et défis, qui se sont posés aux traducteurs.


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